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Le Zapoi ou les dangereuses pratiques alcooliques chez les hommes Russes

Lundi 19 Septembre 2011

J'ai à plusieurs reprises entendu parler des problèmes que pouvaient rencontrer les femmes russes quant à leur expérience des hommes.
On m'a souvent dit "Les femmes russes ont toutes des enfants à 20 ans, parfois elles sont même mariées, et quand, un peu plus tard, elles s'aperçoivent que leur mari n'est qu'un bon à rien et un ivrogne, elles le chassent et se retrouvent seules avec un ou plusieurs enfants à charge" 
Ce propos si brutaux sont restés dans un coin de ma tête, et, moi qui passe mon temps à observer, je cherchais parmi la foule, inconsciemment, les preuves de ces proclamations.

(...)

J'ai donc remarqué que les étudiantes de mon âge allaient promener leurs enfants dans la cour de la fac. 
J'ai aussi remarqué la couleur pourpre et l'odeur qu'émanent la plupart des Hommes dans le métro, ainsi que les nombreux bonhomme ivres morts, par terre, toujours dans les wagons du métro.

Tous ces élements semblaient se recouper, mais pas de quoi en faire une généralité.
Et puis en cherchant un peu, je suis tombée sur cet article que j'aimerais vous faire partager

Extrait d'un article du Monde 
Les hommes russes sont décimés par l'alcool et le "zapoï"

MOSCOU de notre correspondante - "Zapoï", l'accès d'ivrognerie, est un terme qui, en Russie, suscite souvent des sourires ou des airs entendus : il sert d'excuse commode pour les absences au travail, de code d'amitié entre hommes, de rituel de fête, et traduit aussi cet indicible spleen de l'âme russe. Mais il serait aussi, à en juger par des études récentes, un danger national. A cause du "zapoï", l'espérance de vie de l'homme russe a brutalement chuté, atteignant des niveaux comparables à celui des Soudanais. Un homme russe vit en moyenne 59 ans et 11 mois, soit moins que l'âge de la retraite (une femme vit 73 ans). C'est le plus bas niveau parmi tous les pays industrialisés.
Le "zapoï", technique spécifiquement russe qui consiste non pas à boire de façon étalée, mais violamment jusqu'à s'assommer, tomber par terre, ne serait pas étranger à la forte incidence de maladies cardio-vasculaires chez les hommes. Au moins un Russe sur cinq, selon des études, souffrirait d'une addiction au "zapoï".

En somme, Gorbatchev avait raison. L'ancien secrétaire général du Parti communiste et président du Soviet suprême doit une partie de son impopularité en Russie à la campagne qu'il avait lancée en mai 1985 contre les saouleries et leur impact sur l'économie. Il avait fait limiter la production et la vente d'alcool, poussant, il est vrai, de nombreux habitants à se tourner vers le liquide de frein, les concoctions maison, le carburant pour tracteurs... Mais les statistiques montrent qu'après douze mois d'expérimentation gorbatchévienne l'espérance de vie en Union soviétique avait grimpé de trois ans.


* Pour lire l'article en entier : http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2005/07/21/les-hommes-russes-sont-decimes-par-l-alcool-et-le-zapoi_674255_3220.html

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