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Maslenitsa

Dimanche 26 février
                    ❄               
La maslenitsa, dont j'ai déjà parlé dans un article il y a environ un mois, c'est une fête traditionnelle, de manière générale, qui se fête dans toute la Russie. C'est une fête qui est, à la base, ortodhoxe. Mais les personnalités religieuses ne soutiennent pas cette fête, voire ils la blâment, m'expliquent ma prof de russe. Pourtant, rien de bien méchant : ce festival consiste à fêter la fin de l'hiver, ambiance, donc, de joie, de bonne humeur : danses traditionnelles russes, chansons à la balalaïka, que du bonheur.
Il faut bien se figurer que l'hiver, en Russie, n'est pas simplement "un mauvais moment à passer". L'hiver est dur, rude, et très difficile à supporter. Alors, quand on en voit le bout ... Quelle joie !
C'est une sorte de mardi-gras français, mélangé avec la chandleur. En effet, les fameux blinis russes sont à l'honneur. Le blinis, m'explique un ami, c'est avant tout le symbole du soleil, le soleil qui pointe son nez sous la couche de nuage encore pesante. Le soleil, qui accompagne le printemps et la chaleur. "J'ai chaud" se plaint un homme dans la rue. Eh oui, nous sommes passés de -23 à 0 en quelques jours, il semble qu'il ne fasse plus froid du tout. Pourvu que ça continue !
                        
Le festival de la maslenitsa, explique un journaliste à la radio, c'est un festival qui dure 7 jours. Chaque jour à sa signification. Le dernier, à savoir le dimanche, c'est le jour du "pardon" (n'oublions pas que cette fête est, à l'origine, religieuse)                                  
Mais, ayant oublié ces explications, c'est avec grande surprise que je me retrouve nez à nez, le dimanche matin, pas très bien réveillée, avec le gardien de mon étage qui s'excuse de manière très pieuse. "Pardon, les filles (s'adressant personnellement à Cristina et moi) pour tout ce que j'ai pu faire, consciemment, inconsciemment, de mauvais aux gens qui m'entourent. Pardon pour les mauvaises pensée que j'ai pu avoir ... Pardon ... " Etc.
Nous nous sommes regardés avec stupéfaction et surtout ... Incompréhension. "Est-ce qu'il est devenu définitivement FOU ?"
Non non, Nikolaï se contentait de respecter la tradition. C'est seulement après la fin de son "discours repentant" qu'il nous dit : "C'est à vous maintenant, excusez-vous". Grand moment de solitude.      
Nous nous sommes contentées d'un "Pardon Nikolaï", têtes baissées, prétextant de rater notre bus.
                                                               
Nous avons donc rejoint les festivités en participant, notamment, à la crémation d'une poupée géante qui symbolise l'hiver. Et avons eu le droit à des "Pardonne-moi" toute la journée.

La "Koukla" poupée de paille à brûler



Magnifique parc ...

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